Vous appliquez une crème, portez
une nouvelle tenue, sentez un parfum … et sans le savoir, vous exposez votre
corps à des substances susceptibles de perturber votre système hormonal. Ces
substances sont appelées perturbateurs endocriniens.
Dans cet article, shinncare vous
explique où ils se cachent, comment ils affectent votre santé, et comment vous
en protéger au quotidien. À la fin de votre lecture, les perturbateurs
endocriniens n’auront plus de secret pour vous !
Qu’est-ce
qu’un perturbateur endocrinien ?
Selon l’Organisation mondiale de la
santé (OMS), les perturbateurs endocriniens sont des « substances chimiques
étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du
système endocrinien, induisant ainsi des effets délétères sur l’organisme ou
ses descendants. »
Il s’agit donc de substances,
d’origine chimique ou naturelle, qui perturbent le système endocrinien, appelé
aussi système hormonal, chez toutes les espèces (êtres humains, animaux,
végétaux).
On distingue trois grandes
catégories de perturbateurs endocriniens (PE) :
- Les substances volontairement conçues pour
agir sur les hormones, comme les contraceptifs.
- Les substances chimiques de synthèse,
produites pour d’autres usages (ex. plastifiants), mais ayant des effets
secondaires sur notre système hormonal.
- Les composés naturels présents dans certaines plantes, qui peuvent perturber les hormones lorsqu’ils sont consommés en excès.
Où trouve-t-on
les perturbateurs endocriniens ?
Les PE sont présents partout
dans notre environnement : emballages, cosmétiques, alimentation, mais
aussi dans l’air, l’eau et les sols, principalement à cause de la pollution
humaine.
Nous y sommes donc exposés en
permanence, par petites doses, tout au long de notre vie. L’exposition peut se
faire par :
- voie orale, en consommant des aliments contaminés,
- voie cutanée, via les cosmétiques ou textiles contenant
des PE,
- voie respiratoire, lorsque l’air ou les parfums en sont
chargés,
- in utero, via le placenta, avant la naissance.
Comment
agissent-ils ?
Les PE peuvent agir selon trois
mécanismes principaux :
- en se figeant aux récepteurs hormonaux,
empêchant les hormones naturelles d’agir correctement.
- en perturbant la production hormonale,
en ayant des effets sur les organes et les enzymes qui
libèrent les hormones
- en altérant la sensibilité ou
l’expression des récepteurs hormonaux, ce qui peut amplifier ou
inhiber leurs effets.
Un même PE peut combiner plusieurs
mécanismes d’action et intervenir à différents niveaux du système hormonal.
Quels sont les
risques ?
Les perturbateurs endocriniens sont
suspectés d’être impliqués dans le développement de nombreuses pathologies :
- cancers hormono-dépendants chez la femme,
cancer de la prostate chez l’homme, troubles de la puberté ou de la
thyroïde, etc.
- des données émergentes suggèrent également
un lien avec l’obésité ou le diabète de type 2, bien que ces
relations soient encore à clarifier.
Les PE peuvent aussi induire des
effets dits épigénétiques (modification de la méthylation de l’ADN, des
histones…), pouvant se transmettre sur plusieurs générations.
Exemple : le DES, composé principal d’un médicament prescrit entre 1948
et 1977 aux femmes enceintes, a causé des anomalies du système reproducteur sur
trois générations.
Même à faible dose, un PE peut
devenir nocif s’il est combiné à d’autres : c’est le « cocktail toxique ».
Autre danger : les effets peuvent apparaître des années après l’exposition
— on parle d’ « effet retardé ».
Quand
sommes-nous les plus vulnérables ?
Certaines périodes de la vie
rendent l’organisme particulièrement sensible aux PE :
- la grossesse : de nombreux PE (ex. bisphénol A, dioxines) franchissent le placenta et peuvent nuire au fœtus (prématurité, faible poids, dérèglements métaboliques...).
- la petite enfance : L’exposition aux PE pendant la petite enfance peut avoir des conséquences des dizaine après à cause de l’effet retard expliqué ci-dessus.
- L’adolescence/puberté : les bouleversements hormonaux rendent le corps très réactif aux perturbations.
Comment se
protéger au quotidien ?
Au quotidien :
- Aérez régulièrement votre logement.
- Évitez les insecticides.
- Préférez les produits ménagers labellisés
(type écolabel).
- Utilisez du verre, de l’inox ou de la fonte
au lieu du plastique.
- Ne chauffez pas de plastique au micro-ondes.
- Privilégiez les vêtements en fibres
naturelles.
Dans la salle de bain :
Les principaux PE des cosmétiques sont :
- les parabènes (conservateurs),
- les alkylphénols (émulsifiants),
- les silicones.
Quelques gestes simples :
- choisissez des produits à composition
courte.
- privilégiez les cosmétiques labellisés
COSMOS/Ecocert.
- utilisez des applications comme INCI
Beauty ou Yuka pour vérifier la composition.
- évitez les produits parfumés.
- vaporisez les parfums bouche fermée pour éviter d’inhaler les PE.
Le saviez-vous ?
Tous les produits shinncare, ainsi que leurs emballages, sont certifiés Ecocert
COSMOS. La plupart sont notés 20/20 sur INCI Beauty et 100/100
sur Yuka. Notre spray huile intime protecteur & réparateur a été
testé sur peau de bébé. De plus, ils existent tous en version sans parfum,
pour une utilisation en toute sérénité.
Sources :
1.
Téo
Todesco. Les perturbateurs endocriniens dans les cosmétiques. Sciences
pharmaceutiques. 2024. dumas-04582209
2.
https://www.health.belgium.be/fr/perturbateurs-endocriniens
5.
https://www.cancer-environnement.fr/fiches/expositions-environnementales/perturbateurs-endocriniens/